Sur Catherine de Médicis


Publié le 29 août 2013


La Comédie humaine - Études philosophiques - Tome II. Quinzième et seizième volumes
de l’édition Furne (1842)

Dans l’Introduction, publiée en 1842 chez Souverain sous le titre Catherine de Médicis expliquée, Balzac exhorte le lecteur à réviser son jugement sur une reine considérée comme sanguinaire et qui eut pourtant à affronter de cruels dilemmes

La deuxième partie, le Martyr calviniste fait intervenir un personnage imaginaire : Christophe Lecamus, fils du fourreur de Catherine de Médicis, calviniste compromis dans les complots de la reine, qui affronte de terribles supplices et garde le silence pour ne pas compromettre la souveraine. Publiée en 1841 dans le Siècle, elle rejoint la section des Études philosophiques aux éditions Souverain en 1842. Cet épisode de la vie de l’écrivain Balzac est d’une certaine manière consigné dans Illusions perdues.

La troisième partie, la Confidence des Ruggieri, publiée en 1836 dans la Chronique de Paris, reprise en volume dans la section Études philosophiques en 1837, retrace les amours de Charles IX avec Marie Touchet quelque temps après le massacre de la Saint-Barthélemy.

La quatrième partie intitulée Les Deux rêves publiée en 1830 dans La Revue des Deux Mondes, puis en 1831 dans les Romans et contes philosophiques, est une forme de récit fantastique. Au cours d’un dîner au XVIIIe siècle deux convives, l’un avocat, l’autre chirurgien (Robespierre et Marat ?) racontent comment Catherine de Médicis leur est apparue en rêve pour glorifier les massacres purificateurs.

Les quatre parties seront réunies dans la deuxième édition Furne de la Comédie humaine en 1846.